Travaux d'hiver
Olives prêtes à partir au moulin |
Olives vertes en saumure |
L'hiver à la Lauve a commencé par la récolte des olives début décembre. Cette année, nous avons effectué notre récolte à la main directement dans les paniers. Nous verrons l'année prochaine comment nous ferons car l'oliveraie va devenir de plus en plus productive grâce aux soins apportés, et pour commencer une bonne taille au printemps.
Une fois les olives cueillies, nous trions les feuilles et nous les portons au moulin tous les quatres jours. Les olives sont stockées au frais en attendant d'être amenées au moulin.
Tant qu'à y être, nous avons également préparé les olives vertes mises en saumures après deux semaines de trempage dans l'eau pour enlever un maximum d'amertume, ainsi que les olives noires au sel.
Dans les travaux d'hiver incontournables : le curage du canal. Les abords sont débroussaillés, et le canal débarrassés de tout ce qui l'obstrue. Mais cette année, nous en profitons pour le curer sérieusement, c'est à dire casser les 20 centimètres de calcaire accumulés depuis plusieurs années afin de retrouver la profondeur d'origine. Ce travail est effectué avec un jean-pierre, outil qui servait à désoucher les oliviers, sur les conseils de Claude. J'adresse d'ailleurs mes pensées à Claude et Annick, qui je pense seront heureux de voir ces images.
L'hiver, c'est aussi le temps de tous les petits travaux : taille, nettoyage, entretien des outils, rangement etc..
Mais l'hiver, c'est aussi du temps, un autre espace temps. Du temps pour les enfants, la famille, les amis, du temps pour soi. Du temps pour militer.
Le temps de planter les arbres, ceux qui donneront les fruits à venir. Le temps de réfléchir à la saison qui vient, si on a assez de paniers, où est-ce qu'on installera la mélisse, combien faut-il commander de sachets pour conditionner les plantes.
C'est le temps où l'on rêve du printemps, tout en souhaitant qu'il arrive le plus tard possible pour profiter de ce temps précieux.
Comme les nuées
Flottent gris les chênes
Des forêts prochaines
Parmi les buées.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la Lune.
Corneille poussive
Et vous, les loups maigres,
Par ces bises aigres
Quoi donc vous arrive?
Dans l'interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable
Les travaux d'hiver sont nombreux cette année, les vacances seront pour l'hiver prochain. Il faut préparer la prochaine saison. De nouvelles terrasses ont été préparées afin d'être mises en culture (Merci Jorg!) avec un passage au tracteur équipé de grosses griffes, puis fumées avec du fumier de mouton bio des paysans voisins (merci les voisins!).
Sur l'une de ces terrasses, nous avons pu planter avec Pauline les trois cent nouveaux framboisiers, des non-remontants afin d'avoir plus de framboises pendant la période estivale. Il faudra être un petit peu patient puisqu'il ne seront productifs que l'année prochaine.
Oui, dans cet article, il y aura beaucoup de mercis car de supers ami-e-s sont venu-e-s prêter main forte sur la ferme. De très beaux moments partagés, et de grandes avancées!
Le chantier du séchoir qui était en pause a repris, même qu'on en voit le bout! Avec Gianni (tout plein de mercis!), nous avons mis en place la structure qui va accueillir les claies de séchage remplies de plantes. Maintenant que nous sommes surs d'avoir les bonnes dimensions, nous allons pouvoir passer à la fabrication des claies, une quarantaine environ.
Enfin, nous avons isolé le toit du séchoir avec de la laine de bois (merci Christophe pour ton aide précieuse!) recouverte par des lattes de bois. Par la suite, tous les petits interstices du séchoir seront bouchés à la cire d'abeille afin d'avoir le maximum d'étanchéité pour une bonne efficacité de séchage.
Isolation du toit à la laine de bois. |
Vue du séchoir, avec les glissières à claies finies. |
Dans les travaux d'hiver incontournables : le curage du canal. Les abords sont débroussaillés, et le canal débarrassés de tout ce qui l'obstrue. Mais cette année, nous en profitons pour le curer sérieusement, c'est à dire casser les 20 centimètres de calcaire accumulés depuis plusieurs années afin de retrouver la profondeur d'origine. Ce travail est effectué avec un jean-pierre, outil qui servait à désoucher les oliviers, sur les conseils de Claude. J'adresse d'ailleurs mes pensées à Claude et Annick, qui je pense seront heureux de voir ces images.
A l'aide du Jean-Pierre, je casse la couche de calcaire. On peut y observer différentes strates, marquant les années. |
L'hiver, c'est aussi le temps de tous les petits travaux : taille, nettoyage, entretien des outils, rangement etc..
Mais l'hiver, c'est aussi du temps, un autre espace temps. Du temps pour les enfants, la famille, les amis, du temps pour soi. Du temps pour militer.
Le temps de planter les arbres, ceux qui donneront les fruits à venir. Le temps de réfléchir à la saison qui vient, si on a assez de paniers, où est-ce qu'on installera la mélisse, combien faut-il commander de sachets pour conditionner les plantes.
C'est le temps où l'on rêve du printemps, tout en souhaitant qu'il arrive le plus tard possible pour profiter de ce temps précieux.
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Dans l'interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Comme les nuées
Flottent gris les chênes
Des forêts prochaines
Parmi les buées.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la Lune.
Corneille poussive
Et vous, les loups maigres,
Par ces bises aigres
Quoi donc vous arrive?
Dans l'interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable
(Paul Verlaine)
Proud, happy. 💕
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