Lauve story

 


 Nous y voilà! Si si je vous assure on l'a fait, on a déménagé! Les affaires d'une petite famille, deux ânes, les poules, les oies, les canards, les chiens, les chats, des centaines de plantes, des dizaines de mètres cubes de matériel divers et variés, tout est là sur notre nouvelle ferme qui porte le doux nom de Ferme de la Lauve. En fait tout n'y est pas, il manque les ruches que nous devons aller chercher de nuit dans le début du mois de mars. Une bagatelle!


Mais tout ça, c'est aussi beaucoup grâce aux copains et aux copines, et à la famille. Merci à vous on vous aime! Et vous nous manquez!



     Bon, on vous ne le cache pas, malgré quelques dizaines de voyages à la déchetterie avant le grand départ, nous restons tout de même ébahis devant l'ampleur du tas "à ranger". Tuyaux, outils de travail du sol, ruches vides, piquets, tôles du futur poulaillers, sans oublier tous les "trucs", les "machins", les "choses" qui "peuvent servir". Bon, c'est l'envers du décors, pas très poétique je vous l'accorde mais bientôt s'étaleront les rangs de lys blancs, de calendula, de jasmin et de verveines et ça ferait beaucoup plus classe!

Ce tas a déjà réduit à l'heure où j'écris ces lignes!



Tas "à ranger". Bon ben y'a plus qu'à!

Pour vous faire oublier ces images anarchiques, nous vous présentons La cascade. Car notre ferme se situe à Sillans-La-Cascade et il est vrai qu'elle est de toute beauté.
































C'est un véritable soulagement de voir que tout le monde est bien arrivé, car tout de même il est plus simple de déménager des cartons que des êtres vivants. Là aussi merci aux amis d'ici pour leur aide!



C'est plus animé maintenant que tout le monde est là!



   Les jours passent et on se dit : "ici on va faire de belles choses". On se sent chez nous.
   Après ces années tout de même un peu dures, nous attaquons une nouvelle étape, qui semble un peu plus facile : de meilleurs terres, de meilleurs conditions de vie mais aussi moins d'illusions, plus d'expérience et de savoir faire. On  ne sait pas vraiment où on va, mais on le sait beaucoup plus qu'il y a trois ans.

  J'aimer regarder ces jardins pour l'instant en friche, et me dire en les voyant "Ici se sera les menthes, et par là les rangées d'estragon. A l'abri du couchant c'est idéal pour les framboisiers, et dans la fraîcheur du ruisseau se plairont les livèches et coriandres. Au plus chaud là où tape le soleil du matin jusqu'au soir s'étaleront les piments et ici....."




Retrouvaille avec les ânes, on est content, ils sont contents aussi mais bientôt il va falloir se remettre au travail! N'est-ce pas?

   Entre deux déballages de cartons, les premiers travaux commencent : semis, mise en terre des framboisiers, groseilliers, cassis et des plantes qui sont vraiment trop malheureuses dans leur pot pour attendre un peu, taille des oliviers autour de la maison, préparation des emplacements du futur rucher, bricolages divers et variés.
  Le printemps arrive, il est là même! Il reste peu de temps pour faire tout ce qu'il y a à faire avant de démarrer une saison (c'est à dire tout, ou presque). Peut être même qu'on ne pourra pas tout faire, qu'il va falloir accepter de remettre certaines choses à l'année prochaine. Faire de notre mieux, c'est ce que l'on va faire et advienne que pourra!

Let's go!


Semis des piments et tomates à sécher

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