Printemps à la ferme!

Le printemps est là avec son lot de naissances!





    Aux jardins, tout se réveille et les premières ventes vont démarrer avec les légumes de printemps : fèves, petits pois, pousses d'épinard, roquette et cresson alénois, radis, aromatiques.

    Le travail au rucher reprend : il faut surveiller l'essaimage car désormais, les ruches vont se développer très vite et si nous ne voulons pas que nos essaims partent vers d'autres horizons, il faut surveiller de près. Les premières fleurs d'acacia arrivent et avec elles, le début de la grande miellée!


Les jardins, fleuris.


  Aux jardins, le mois de mai est une période où on court partout : il faut à la fois entretenir les cultures déjà en place comme les petits fruits, les pois, les fèves, l'ail, les pommes de terre (avec une herbe qui pousse à fond la caisse!), assurer les récoltes, les cueillettes de plantes sauvages, et mettre en place les légumes d'été (tomates, poivrons, piments, courgettes, aubergines, haricots verts et j'en passe). 

Plantation d'ail en association avec de jeunes arbres fruitiers et groseilliers.




Essai de butte auto-fertile.  Au fond, des rondins de bois, puis des branches,
des branchettes, des feuilles mortes, du fumier (poules, lapins, ânes), du compost
et enfin la terre. Cette planche va être rendue fertile pendant plusieurs années grâce
à ce procédé. J'y ai semé avec Santina de la roquette, du cresson alénois, des épinards,
des radis et de capucines. La photo date d'il y a deux semaines, aujourd'hui, c'est prêt
pour la récolte!

Petits pois


Cultiver ces jardins, en Cévennes est très difficile. Inaccessibles en tracteur, et même à la brouette, tout est amené
et les récoltes remontées à dos d'homme (bientôt d'âne). Le travail s'effectue de manière manuelle ou en traction animale. Tous les jours, toutes les dix minutes, monter, descendre, monter, descendre.
Tous les jours je peste contre ces terrasses qui rendent toute action plus compliquée, plus dure.
Et tous les jours je m’émerveille devant la beauté des montagnes.
Et ce que je gagne au final, vaut bien plus que ce travail, bien plus que de l'argent.
Ce que je gagne, je ne peux même pas le décrire sur ce blog.
Les Cévennes se méritent.

   Du côté des châtaigneraie, le spectacle est moins réjouissant. Cela donne même envie de pleurer. Mon cœur se serre en les voyant, durement attaquées par le Cynips, cet hyménoptère arrivé de Chine et qui risque d'achever nos châtaigniers des Cévennes déjà touchés par de multiples maladies et ravageurs...  Le cynips pond dans les bourgeons, au printemps les larves se développent et les toxines qu'elles sécrètent forment ces galles. Les branches infestées ne portent ni fleurs, ni fruits. Cette année, le spectacle est tellement désolant, TOUS les arbres du coin sont très touchés, qu'on se demande s'il y aura du miel de châtaignier, et des châtaignes s'il y en a se sera du luxe... A terme, le cynips affaiblit l'arbre, et peut le tuer. En  voyant cela, j'ai la triste sensation d'assister aux derniers temps du châtaignier des Cévennes...


Cynips du châtaignier


 Les cueillettes de plantes sont bien parties! On vous en dit plus dans un prochain article! Ronce, serpolet, fenouil, feuilles de fraisiers, fleurs de sureau, d'acacia, mélisse, ortie, calendula etc etc... : les récoltes se succèdent!

Commentaires

Articles les plus consultés