De la beauté d'un jardin

    Le travail de l'hiver porte ses fruits. De terrasses en friche, de prairies embroussaillées nous voici maintenant dans un jardin. Un jardin qui ne ressemble pas vraiment à l'idée qu'on se fait d'un "terrain maraîcher". D'ailleurs, on l'appelle "jardin", et ce n'est pas pour rien.

Rose trémière parmi les cassis 

Penser le jardin : pour produire, certes mais encore?
Pour les abeilles, bien-entendu.
Pour les insectes, les oiseaux, la biodiversité oui.
Et pour nous? Que voulons-nous?
Un jardin harmonieux, et beau.



Des roses parmi les tomates

    Trouver le juste compromis entre  une organisation qui permette de produire et d'être efficace, et en même temps laisser de la place à la sensibilité, à la beauté. Oulala je viens de prononcer un mot tabou dans le milieu de l'agriculture...









 Certes on va moins vite pour ramasser les courgettes quand elles batifolent avec les haricots, les capucines, les maïs et les verveines. Mais finalement, je crois que je préfère prendre le temps.

Les abeilles sur la bourrache
De la place pour les fleurs, de la place pour les arbres et les légumes se portent à merveille.


La fraiseraie, illuminée par les tagètes et œillets d'Indes.
Mais il y a encore du chemin pour que le jardin reste jardin : déjà les ronces et clématites reviennent à la charge. Et bien-sur agrandir ce jardin, petit à petit, pas à pas. 


Commentaires

Articles les plus consultés